Le contexte
Les députés provinciaux sont de retour dans leurs circonscriptions pour une semaine de la circonscription, après deux semaines controversées à l’Assemblée législative. Le résultat de l’élection partielle de jeudi à Milton permettra au parti vainqueur de continuer à soutenir Doug Ford ou de donner un élan à la nouvelle chef de file Bonnie Crombie.
Faible taux de participation dans les sondages avancés des élections partielles
La semaine dernière, le taux de participation aux élections partielles dans Lambton-Kent-Middlesex et Milton était nettement inférieur à celui de l’élection générale de 2022. Dans LKM, 5,5 % des électeurs ont voté par anticipation, contre 10,9 % lors de l’élection générale. À Milton, 6,6 % des électeurs admissibles se sont rendus au bureau de vote par anticipation, contre 12,6 % en 2022. Il est habituel que le taux de vote anticipé (et le taux de participation global) soit plus faible lors d’une élection partielle que lors d’une élection générale.
L’importance sera moindre dans LKM, où l’on s’attend à ce que le bastion PC reste facilement une circonscription bleue. À Milton, en revanche, chaque voix exprimée fera apparemment la différence, car les PC et les libéraux sont statistiquement à égalité d’après les sondages actuels. L’interdiction du keffieh à Queen’s Park s’avère être une question importante, car 23% de la population de la circonscription est musulmane. Le développement potentiel d’une carrière controversée dans la circonscription suscite également des protestations de la part de certains électeurs locaux et met le Parti progressiste-conservateur sur la sellette. Le premier ministre Ford a déjà déclaré que le développement de la carrière ne serait pas approuvé, mais il a depuis déclaré qu’il passerait par le processus d’évaluation environnementale avant qu’une décision ne soit prise. La course à Milton est essentielle pour les PC, qui tentent de conserver le siège, et pour les libéraux, qui cherchent à donner de l’élan à leur nouveau chef.
Les deux élections partielles seront décidées jeudi.
L’Ontario va sévir contre l’utilisation des téléphones portables et du vapotage dans les écoles
Le ministre de l’éducation Stephen Lecce a annoncé une série de mesures qui entreront en vigueur pour l’année scolaire 2024-2025. Les élèves de la maternelle à la sixième année devront garder leur téléphone en mode silencieux et hors de vue pendant toute la journée, à moins qu’un enseignant ne le permette. Les élèves de la 7e à la 12e année verront leurs téléphones portables interdits pendant les cours, mais ils pourront y accéder entre les cours et pendant le déjeuner.
Les sites de médias sociaux seront interdits sur tous les réseaux et appareils de l’école, de même que le partage et l’enregistrement de vidéos ou de photos de personnes sans leur consentement. Les enseignants seront invités à ajouter des commentaires sur le niveau de distraction des élèves dans leurs bulletins scolaires.
À partir de septembre, les élèves surpris avec des produits de vapotage ou d’e-cigarette dans l’enceinte de l’école devront les rendre et leurs parents seront avertis par l’école. Cette mesure fait suite au budget de printemps, qui a alloué 30 millions de dollars à l’installation de détecteurs de vape et à d’autres améliorations de la sécurité dans les écoles.
Augmentation des limites de vitesse sur certaines autoroutes de l’Ontario
Les limites de vitesse maximale seront relevées cet été sur certains tronçons des autoroutes de la série 400 situés à l’extérieur de la région du Grand Toronto. Le ministre des transports, Prabmeet Sarkaria, a déclaré qu’après ces changements, environ un tiers du réseau routier de l’Ontario fonctionnera avec des limites de vitesse plus élevées.
Dix nouveaux tronçons ont été identifiés en fonction de leur capacité à supporter des vitesses plus élevées en toute sécurité. Un grand nombre de ces tronçons se trouvent dans l’est de l’Ontario, entre la route 115 et la frontière du Québec. Quiconque emprunte ce tronçon d’autoroute sait déjà que la circulation y est l’une des plus rapides de la province. Le nord de l’Ontario a bénéficié d’une augmentation de la vitesse sur la route 69 entre Sudbury et French River, ainsi que sur la route 406 de la région du Niagara entre Thorold et Welland.
En ce qui concerne la justification du gouvernement, le ministre Sarkaria a déclaré aux journalistes que « ce que beaucoup de gens ne réalisent pas, c’est que jusqu’en 1975, les autoroutes 400, 401, 417 et la QEW avaient des limites de vitesse supérieures à 110 kilomètres jusqu’à ce qu’elles soient réduites en réponse à la crise de l’énergie ».
Recours collectif pour le projet pilote de revenu de base
Le gouvernement de l’Ontario a accepté de payer plus de 320 000 $ pour couvrir les frais juridiques encourus par les membres d’un recours collectif contre la province en raison de l’annulation du projet pilote de revenu de base lancé en 2017 par le gouvernement libéral de Kathleen Wynne. Le projet pilote a été annulé après l’arrivée au pouvoir du gouvernement Ford en 2018. Le recours collectif, qui a été déposé il y a cinq ans, a été certifié par un juge à la fin du mois dernier.
La poursuite allègue une « rupture de contrat » du projet pilote de 150 millions de dollars sur trois ans. Le programme faisait partie de la stratégie libérale de réduction de la pauvreté et concernait 6 000 Ontariens de Hamilton, Thunder Bay et Lindsay qui recevaient un revenu de base mensuel allant jusqu’à 1 400 $ pour les individus et 2 400 $ pour les couples.
Au moment de l’annulation du programme, le gouvernement Ford a prétendu que le projet pilote ne contribuait pas à l’économie et qu’il décourageait les participants de se remettre sur les rails. Le recours collectif affirme que la province était motivée par un « enrichissement injuste ».
Sondage sur le marché de la construction modulaire
Le gouvernement de l’Ontario a lancé une étude de marché sur la construction modulaire afin de recueillir les points de vue des acteurs du secteur. La province souhaite connaître l’avis des parties prenantes qui peuvent fournir des informations sur les prix, le calendrier, les économies d’échelle et les considérations régionales en matière de construction de logements modulaires. Ces informations permettront au gouvernement de prendre des décisions éclairées sur les initiatives en matière de construction modulaire.
Les questions portent notamment sur les points suivants:
- Quelle est la fourchette de prix de base par unité pour la fabrication, le transport et l’assemblage des maisons (c’est-à-dire le prix unitaire final entre la fabrication et l’achèvement du bâtiment) ?
- Quel est le volume de commande minimum requis pour commencer à bénéficier de prix réduits ? Quels seraient les prix estimés ?
- Combien d’unités de plus de 800 pieds carrés pourraient être livrées (fabriquées, transportées et installées) dans les 12 mois, 18 mois et 24 mois ?
Les parties prenantes ont jusqu’au 7 juin pour soumettre leur étude de marché. Pour plus d’informations, visitez infrastructureontario.ca.